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Frank,
C'est super ton CR ...J'ai l'impression d'y avoir été..Je suis sur le point d'attaquer Merzouga!!!!
Foued
C'est super ton CR ...J'ai l'impression d'y avoir été..Je suis sur le point d'attaquer Merzouga!!!!
Foued
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PhJacques
Frank
6 participants
Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
Foued- Admin
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- Message n°1
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
Foued Ven 29 Avr 2011 - 11:07
guy- Messages : 1897
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- Message n°2
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
guy Mer 27 Avr 2011 - 23:33
Frank!
si tu as besoin de photos pour illustrer
J en ai plus de 1000 depuis 1997
est ce ca pourrait te servir?
si tu as besoin de photos pour illustrer
J en ai plus de 1000 depuis 1997
est ce ca pourrait te servir?
chtiquicourt- Messages : 705
Date d'inscription : 13/12/2010
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- Message n°3
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
chtiquicourt Mer 27 Avr 2011 - 22:38
Frank, te lire 
donne encore plus envie de repartir 
C'est un plaisir qui prolonge le rêve.
Patrick
donne encore plus envie de repartir C'est un plaisir qui prolonge le rêve.
Patrick
Frank- Messages : 922
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- Message n°4
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
Frank Mar 26 Avr 2011 - 22:41
laurent a écrit:La suite, la suite, la suite....
C'est toujours aussi bon, merci Frank
Si je peux me permettre, je me permet.... Il ne s'agit pas de Didi Douda qui est venu nous demander de la nouriture mais de Fatiha, une autre concurente marocaine, dossard 27. Elle est en gros plan sur Dabaroud 6eme étape...
Guy?
Enfin bref, peu importe et merci pour ces instants de plaisir
Oui oui, permet toi, permettez vous
, je vous livre mon "manuscrit" brut et vous êtes mes correcteurs. Surtout n'hésitez pas à me reprendre, je pensais prendre des notes et faires plein de photos, ce que je n'ai pas fait, donc je suis obligé de faire travailler ma mémoire et parfois.....
PhJacques- Messages : 2566
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- Message n°5
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
PhJacques Mar 26 Avr 2011 - 22:26
Vous avez lu mon post sur La Diag' ? 
Philou'
Philou'
guy- Messages : 1897
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- Message n°6
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
guy Mar 26 Avr 2011 - 22:17
Effectivement,Laurent mais ne me coupe pas sans arret ,je n arrive pas a lire ce 3eme episode!!!!!!
laurent- Messages : 566
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- Message n°7
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
laurent Mar 26 Avr 2011 - 22:13
La suite, la suite, la suite....
C'est toujours aussi bon, merci Frank
Si je peux me permettre, je me permet.... Il ne s'agit pas de Didi Douda qui est venu nous demander de la nouriture mais de Fatiha, une autre concurente marocaine, dossard 27. Elle est en gros plan sur Dabaroud 6eme étape...
Guy?
Enfin bref, peu importe et merci pour ces instants de plaisir
C'est toujours aussi bon, merci Frank
Si je peux me permettre, je me permet.... Il ne s'agit pas de Didi Douda qui est venu nous demander de la nouriture mais de Fatiha, une autre concurente marocaine, dossard 27. Elle est en gros plan sur Dabaroud 6eme étape...
Guy?
Enfin bref, peu importe et merci pour ces instants de plaisir
PhJacques- Messages : 2566
Date d'inscription : 02/12/2009
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Localisation : Achères Ville/ Saint Germain en Laye
- Message n°8
Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
PhJacques Mar 26 Avr 2011 - 22:12
Super, j'ai de la lecture pour demain dans le train. Merci Franck.
Frank- Messages : 922
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Localisation : saint etienne
- Message n°9
Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
Frank Mar 26 Avr 2011 - 19:23
Bonjour à tous,
Suite de notre série: le dossard 201 au MDS. Aujourd'hui: Le Prologue
Prologue
Jeudi 31 Mars : Saint Etienne- Orly
Je rejoins mon « binôme » Laurent à la gare Montparnasse, direction l’Ibis d’Orly. L’Ibis d’Orly, c’est là que débute le Marathon des Sables pour les provinciaux ou étrangers qui prennent l’avion à Paris pour Ouarzazate le lendemain. Dès l’arrivée on est déjà dans l’ambiance des « Sables », le hall de l’hôtel est envahie de gens avec un sac à dos Raidlight , à croire qu’il s’y déroule une séminaire de la marque.
Le sac à dos Raidlight« Evolution 2 20+4 L », le sac qui équipe quasiment l’ensemble des coureurs est ce qui se fait de mieux pour le MDS. Comment ne pas évoquer ce sac ? Dès Janvier nous nous sommes rencontrés chez mon revendeur et après quelques sorties ensemble, quelques réglages et compromis de parts et autres, nous sommes devenus inséparables. Une crise après quelques semaines à propos de la partie « ventrale » a failli déchirer notre couple, mais grâce à l’intervention de Steph et Laurent et des talents de Véronique pour coudre une lanière de serrage, nous voilà tous les deux ensemble au départ de cette aventure. Je constate rapidement que mon ami est l’ami de beaucoup de concurrents….
A l’hôtel, je retrouve mes coéquipiers de l’équipe Courir… Ensemble : Carole, Marc et Alvaro, les » 3 Suisses » et Franck (avec un c) avec qui nous formons le duo de Fran(c)k surnommé « La Redoute ». On croise « Slye » ce qui fait que la tente N°2 Bled Runner est au complet. La soirée est l’occasion de mettre des visages sur des pseudos du forum et de se faire un dernier « gueuleton » avant d’attaquer l’autonomie alimentaire. J’ai choisi sur les conseils de Maitre Guy de démarrer mon autonomie alimentaire dès l’avion afin de ne pas prendre de risques (genre la gastro qui vous fracasse avant la course) avec les repas que l’organisation nous offre avant le départ. Coucher tôt, on profite de la dernière nuit dans un vrai lit.
Vendredi 1er Avril :Orly- Ouarzazate
Ma convocation indique : Orly Sud 5h30 Porte H Comptoir West/Transavia N° de vol: 1506 Décollage 7h30. Après un méga petit déjeuner à l'hôtel, nous voilà donc vers les 6h00, en retard (en bon Français mélangés de petits Suisses), à l’aéroport. On retrouve les amis de Bled Runner de la tentes N°1, avec malheureusement l’absence de Foued qui a du déclarer forfait 48h00 avant suite à un accident de moto. On va défendre vaillamment les couleurs de Bled Runner pour toi Foued !!
Enregistrement des bagages, j’ai gardé avec moi en cabine mon ami Raidlight et le nécessaire pour faire la course et j’ai mes chaussures de course aux pieds. On est jamais trop prudent….3h30 plus tard, atterrissage à Ouarzazate après un vol en compagnie du doyen de la course : Joseph le Louarn, 79 ans (oui oui 79 !!) qui terminera 696ème sur 849 en 60h43mn ! Impressionnant ! Joseph, qui sera classé 4ème V4 (Vétéran 4 soit de 69 à 79 ans) sur 7 participants, milite pour la création d’une catégorie V5 (79 à 89 ans) qui n’existe pas encore à la FFA…..
Rituel du contrôle des passeports qui se fait plus vite que d’habitude, les employés de l’aéroport ayant visiblement assimilé le fait qu’il s’agissait de ces « dingues » qui, chaque année à la même époque, viennent s’amuser dans le bac à sable… On récupère nos valise (c’est bon, je ne serais pas celui qui chaque année ne retrouve pas sa valise…). Patrick Bauer est là pour nous accueillir avec une partie de l’équipe et déjà on sent que la « grosse machine « AOI est en place. Il fait un grand soleil et plutôt chaud, mais sans que cela soit étouffant. Je monte dans le bus avec mes coéquipiers de Courir… Ensemble et c’est parti pour plusieurs heures de route afin de rejoindre le bivouac de départ.
Vendredi 1er Avril : Ouarzazate- Merzouga
Dans le bus, on nous distribue une bouteille d’eau et un « lunch paquet », plein de bonnes choses (mini saucissons, crêpes chocolat, cacahuêtes, compote, etc..), je fais une 2ème entorse à mon autonomie alimentaire (la 1ère c’ était d’avoir avalé le plateau repas de l’avion) en terminant le paquet jusqu’ à la dernière miette. Pour la digestion on nous distribue le Road Book ! Moment symbolique ! Le Road Book qui, selon les participants et souvent leurs nombres de participations, se transforme en Sainte Relique avec place prioritaire sur la cheminée ou alors papier d’allumage pour le feu non pas de la dite cheminée, mais de celui du bivouac… Pour l’instant, il nous donne des informations importantes :Le départ est à 2 km de Merzouga (Dar Kaoua) et dès la 1ere étape c’est 13 km à travers l’Erg Chebbi ! La « Longue » fait 82 km !! Et l’arrivée est dans le village de Tazzarine !!! Tout le monde dans le bus est plongé dans le road book, même les 3 Marocains de l’équipe »Rahal » installés devant moi.
On finit par arriver sur une piste ou le bus stoppe, on descend, on récupère ses bagages et on se dirige vers des camions bennes qui vont nous transporter au bivouac. 2 km sur une piste défoncée s’accrochés aux rebords du camion ou aux bagages entassés. On découvre le bivouac « Organisation » avec ses tentes blanches et le nombre impressionnant de 4x4 alignés. Un lieu qui restera à jamais mystérieux car il est totalement interdit aux concurrents de pénétrer dans cette zone sous peine de pénalités ou disqualifications….
A côté le bivouac » Concurrents » en forme de quartier de lune avec ses tentes berbères noires numérotées et avec des zones attribuées par nationalités. Laurent qui était dans le 1er bus est notre éclaireur et chargé de retenir 3 tentes « Bled Runner » côte à côte. En descendant de la benne du camion je reçois un SMS : « tente N°10 ! » Le bivouac est installé à chaque étape de la même façon, ce qui permet aux concurrents de retrouver facilement leur tente de jour comme de nuit (et aussi quelque soit leur degré de lucidité…) à l’arrivée de l’étape, en sachant que la tente occupée au départ le restera durant toute l’épreuve, ceci afin d’éviter pour les arrivées tardives d’errer dans le bivouac à la recherche d’une place….
Arrivé à la tente N°10, dans le quartier Français (nos 3Suisses ont obtenu une dérogation pour loger en zone Française), on retrouve Laurent et chacun commence à s’installer. La couverture au sol fait la longueur de la tente, mais n’est pas très large, on décide de s’installer côte à côte. En tant que plus petit de la tente, je me pose au milieu entre les 2 poteaux du centre. On déballe la valise, on commence la répartition, entre ce qui sera dans le sac et ce qui restera dans la valise. On enfile les tenues « bivouac » pour ceux qui en ont une ou carrément la tenue « course ». Carole qui n’a pas encore mis de protections sur les épaules profite de l’expérience en la matière de Steph pour se faire « strapper » et se protéger ainsi des frottements du sac. Véronique me les a posés la veille tranquillement à la maison. Steph contrôle ça et me recommande de rajouter des bouts sur les tétons, ce que je fais illlico, on n’est jamais trop prudent. 1ère distribution d’eau, 1.5L où l’on étrenne notre carte de poinçonnage. On mange du solide, on sirote les boissons énergétiques d’avant effort, on se détend du voyage, on salue les amis installés en face dans la tente N°11, bref on prend ses quartiers.
Au coucher du soleil, les 3 tentes Bled Runner se retrouvent, non pas pour définir une stratégie de course, mais pour l’apéro ! Chacun a amené de quoi boire et grignoter et c’est ainsi, que ce soit bière, champagne, pastis, rhum, saucissons, cacahuêtes, chocolat, chacun profite de ces plaisirs dont on ne verra pas la couleur pendant 1 semaine. L’ambiance est festive et des coureurs voisins viennent faire un tour, dont le célébrissime Karim Mosta (N° 13) qui en est à sa 23ème participation. La nuit est tombée et une longue file d’attente s’est formée vers la cantine pour le dîner offert par l’organisation pour les concurrents. Avec Laurent, nous décidons de laisser tomber, surtout qu’en coureur expérimenté, il me signale que c’est demain soir qu’il y a les pâtes. Et puis d’abord je suis en autonomie et avec tout ce que j’ai mangé dans la journée (hôtel/avion/bus) et à l’apéro je n’ai pas faim. On s’installe pour la nuit, je gonfle mon matelas, j’ai choisi de prendre un Thermarest Neo Air (quasiment à ma taille : 168 cm), son gros avantage : son épaisseur (6.5 cm), pour un poids de simplement 60g supplémentaire que le modèle autogonflant de la même marque, qui lui ne fait que 2.5 cm d’épaisseur et ne mesure que 119 cm. Je ne m’en servirais que pour la nuit sous la tente car il est fragile. J’ai prévu un tapis de sol pour les besoins en dehors de la tente et durant la journée. Le repos et le sommeil sont primordiaux quitte à alourdir le sac. Notre tente propose un florilège en terme de choix matelas : cela va de Marc qui utilise un tapis de sol de la longueur de son dos à mon choix qui est certes le plus lourd, mais aussi le plus confortable.
Il n’est même pas 20h00 et toute la tente se glisse dans son sac de couchage, 1 Stilnox (somnifère) pour s’endormir avant que les ronfleurs se mettent en action et surtout assurer quelques heures de sommeil. Il y a pas mal d’agitation sur le bivouac, il est vrai que demain c’est la journée de contrôles, pas de course et on ne sera pas réveillé et mis dehors de la tente à 6h00, on peut même envisager une grasse matinée….
Samedi 2 Avril : Dar Kaoua. Bivouac départ
00h15, je suis réveillé ! 4h00 d’efficacité le somnifère… C’est peu ! Le bivouac est calme. Ca tourne dans les duvets autour de moi, Alvaro ronfle. Bon lui, il est repéré, je vais éviter de me mettre à côté de lui dorénavant. Ceci dit j’entends un gars (ou une fille) ronfler dans la tente d’à côté…. Je vais faire la crêpe (pas besoin d’expliquer) jusqu’à 5h00 avec des petites phases de somnolence. Le jour se lève, la tente et le bivouac s’éveillent… Carole me fait remarquer que mon matelas est bruyant, c’est vrai, c’est aussi un des inconvénients de ce modèle, il faut éviter ((pour les voisins) de trop se retourner. Sinon, Alvaro est bien repéré comme LE ronfleur de la tente avec Slye en soutien ! Marc se fait son café et un petit feu, le tout sans sortir de son duvet. Rituel qu’il répétera tous les matins. On sort des duvets, on s’habille car il fait frais. Chacun se prépare son petit déjeuner, avec des produits « solides » (non lyophilisés) : Gatosport, Viennoiseries, etc… Il faut en profiter avant de démarrer le régime « lyo » !
Petite toilette, c’est l’occasion de tester les mini lingettes. On prépare nos sacs avant de passer aux contrôles techniques et administratifs. Chacun annonce le poids de son sac, pour ceux qui dépassent les 8 kgs, comme Sylvain, c’est la chasse au superflu, à la « bouffe » en trop, et faire des choix toujours Cornélien. Je suis à environ 7.5 kg, j’ai déjà tellement fait et refait mon sac, passé des heures de jours comme de nuits à lister mon alimentation, que j’essaye de rester sourd à ce « débat ». Plus question de changer maintenant.
10h30, je me dirige avec Laurent vers les tentes du contrôle, il n’y a pas trop de queue encore, nous avons la chance d’avoir des numéros de dossards dans les premiers (201,231). Tout le monde est équipe des pieds à la tête. Vérification du passeport, je laisse ma valise, la remise de 2 dossards (un ventral et un sur le sac dans le dos), du transpondeur (la puce pour le chronométrage et le classement), de la fusée de détresse et des pastilles de sels. Je ressens un peu de stress au passage vers les « docs », des fois que mon certificat médical ou mon électrocardiogramme ne leur conviennent pas. 2/3 questions pour la forme. Tout est OK ! Je ressors de la tente des contrôles, je longe les valises alignées qui vont partir à Ouarzazate, ça y’est maintenant je dois « vivre » jusqu’ à l’arrivée Samedi avec ce que j’ai dans mon sac….Retour à la tente, maintenant il va falloir patienter jusqu’ au départ de la course, demain… J’en profite pour tester l’innovation de l’année sur le MDS : les toilettes ! Cette année, nous inaugurons un nouveau système de toilettes calquées sur celles qu’utilise l’armée Norvégienne. Il s’agit d’un tabouret avec un trou au milieu sur lequel vous fixez un sac plastique individuel (remis par l’organisation) dans lequel vous faites vos besoins divers et variés. Une fois terminé, vous décrochez le sac et le mettez dans une grande poubelle ramassée régulièrement. 3 cabines côtes à côtes avec une bâche permettent d’avoir une intimité visuelle (à défaut de sonore…) et évitent ainsi d’aller à 500 m pour s’isoler. L’hygiène est parfaite, la position assise donne à la fois du repos et une aisance pour satisfaire à ses besoins naturels, bref c’est que du bonheur ! J’ai plusieurs fois vu des concurrents y rester beaucoup plus que nécessaire pour se reposer (profiter d’être assis sur un siège et non pas par terre) tout en bavardant avec leurs voisins.
Sieste, boire, manger, se déplacer sous la tente pour rester à l’ombre, cette journée d »acclimations » s’égrène doucement. On discute de tentes à tentes,
on lit le road book, on mémorise l’étape du lendemain, on regarde la queue qui s’allonge aux contrôles pour ceux sont le numéro de dossard est au-delà des 600 et qui patientent sous le soleil. Je fais une photo d’équipe pour les « Papillons de Charcot » .Jogging International vient me proposer de faire un compte rendu quotidien, j’accepte en leur expliquant que le plus dur sera de rester dans un cadre de 10 lignes. Une photographe fait une photo où je fais mine d’écrire, le regard au loin, cherchant l’inspiration vers les dunes….
Les 3 tentes Bled Runner sont passées aux contrôle, chacun est prêt à en découdre, une certaine impatience s’installe, si la sono qui diffuse de la musique sur le bivouac annonce que la 1ère étape démarre dans 10 minutes, je pense que tout le monde sera sur la ligne de départ, le sac sur le dos, la bave aux lèvres….
Fatiha Malicki (Maroc N°27), vient rendre visite à Guy, celui-ci nous demande si l’on peut lui donner de la nourriture, car elle n’a pas les moyens d’acheter les lyophilisés ou autres barres énergétiques. Tout ceux ayant des surplus se mobilisent et donnent l’exemple de la solidarité toujours présente sur le MDS.
La sono monte d’un cran, c’est l’heure du 1er briefing de Patrick Bauer. Juché sur le toit d’un 4x4, au centre du bivouac concurrent, ce dernier qui n’est pas le frère de Jack qui lui fait son marathon en 24h00 chrono est accompagné de sa traductrice (anglais). Ils nous présentent ce 26ème Marathon des Sables. C’est un des moments forts et traditionnels des »Sables » Les 849 concurrents admis au départ (il n’y a quasiment aucun recalé) se sont rassemblés et écoutent attentivement les recommandations et directives inhérentes à cette épreuve particulière. En résumé : boire, prendre les pastilles de sels, boire. Nous avons droit à une démonstration des toilettes (très explicite) et de l’utilisation de la fusée de détresse (essai qui manque d’un rien l’hélico qui traînait par là) ensuite nous découvrons les vainqueurs 2010 : Mohamad Ahansal (Maroc N°1) et Monica Aguilera (Espagne N°505) en tenue complète, prêts à partir ! Après un hommage au peuple et aux concurrents Japonais présents malgré la catastrophe, tout le monde rejoint sa tente, gonflé à bloc ! La tente N°10 au complet décide de profiter du repas offert par l’organisation (spaghetti bolo !) Mon plan autosuffisance à du plomb dans l’aile… Bah, on aura bien le temps de manger des lyophilisés. On savoure ce dernier « vrai repas », le morceau de pain (un régal, c’est ce qui va me manquer le plus), une bière (ça aussi on va en rêver), un petit thé Sultan (le principal sponsor du MDS) et tout le monde au lit. Il est 20h00, le bivouac concurrent commence sa nuit alors que celui de l’organisation démarre sa soirée… Demain la course commence !
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Suite de notre série: le dossard 201 au MDS. Aujourd'hui: Le Prologue
Prologue
Jeudi 31 Mars : Saint Etienne- Orly
Je rejoins mon « binôme » Laurent à la gare Montparnasse, direction l’Ibis d’Orly. L’Ibis d’Orly, c’est là que débute le Marathon des Sables pour les provinciaux ou étrangers qui prennent l’avion à Paris pour Ouarzazate le lendemain. Dès l’arrivée on est déjà dans l’ambiance des « Sables », le hall de l’hôtel est envahie de gens avec un sac à dos Raidlight , à croire qu’il s’y déroule une séminaire de la marque.
Le sac à dos Raidlight« Evolution 2 20+4 L », le sac qui équipe quasiment l’ensemble des coureurs est ce qui se fait de mieux pour le MDS. Comment ne pas évoquer ce sac ? Dès Janvier nous nous sommes rencontrés chez mon revendeur et après quelques sorties ensemble, quelques réglages et compromis de parts et autres, nous sommes devenus inséparables. Une crise après quelques semaines à propos de la partie « ventrale » a failli déchirer notre couple, mais grâce à l’intervention de Steph et Laurent et des talents de Véronique pour coudre une lanière de serrage, nous voilà tous les deux ensemble au départ de cette aventure. Je constate rapidement que mon ami est l’ami de beaucoup de concurrents….
A l’hôtel, je retrouve mes coéquipiers de l’équipe Courir… Ensemble : Carole, Marc et Alvaro, les » 3 Suisses » et Franck (avec un c) avec qui nous formons le duo de Fran(c)k surnommé « La Redoute ». On croise « Slye » ce qui fait que la tente N°2 Bled Runner est au complet. La soirée est l’occasion de mettre des visages sur des pseudos du forum et de se faire un dernier « gueuleton » avant d’attaquer l’autonomie alimentaire. J’ai choisi sur les conseils de Maitre Guy de démarrer mon autonomie alimentaire dès l’avion afin de ne pas prendre de risques (genre la gastro qui vous fracasse avant la course) avec les repas que l’organisation nous offre avant le départ. Coucher tôt, on profite de la dernière nuit dans un vrai lit.
Vendredi 1er Avril :Orly- Ouarzazate
Ma convocation indique : Orly Sud 5h30 Porte H Comptoir West/Transavia N° de vol: 1506 Décollage 7h30. Après un méga petit déjeuner à l'hôtel, nous voilà donc vers les 6h00, en retard (en bon Français mélangés de petits Suisses), à l’aéroport. On retrouve les amis de Bled Runner de la tentes N°1, avec malheureusement l’absence de Foued qui a du déclarer forfait 48h00 avant suite à un accident de moto. On va défendre vaillamment les couleurs de Bled Runner pour toi Foued !!
Enregistrement des bagages, j’ai gardé avec moi en cabine mon ami Raidlight et le nécessaire pour faire la course et j’ai mes chaussures de course aux pieds. On est jamais trop prudent….3h30 plus tard, atterrissage à Ouarzazate après un vol en compagnie du doyen de la course : Joseph le Louarn, 79 ans (oui oui 79 !!) qui terminera 696ème sur 849 en 60h43mn ! Impressionnant ! Joseph, qui sera classé 4ème V4 (Vétéran 4 soit de 69 à 79 ans) sur 7 participants, milite pour la création d’une catégorie V5 (79 à 89 ans) qui n’existe pas encore à la FFA…..
Rituel du contrôle des passeports qui se fait plus vite que d’habitude, les employés de l’aéroport ayant visiblement assimilé le fait qu’il s’agissait de ces « dingues » qui, chaque année à la même époque, viennent s’amuser dans le bac à sable… On récupère nos valise (c’est bon, je ne serais pas celui qui chaque année ne retrouve pas sa valise…). Patrick Bauer est là pour nous accueillir avec une partie de l’équipe et déjà on sent que la « grosse machine « AOI est en place. Il fait un grand soleil et plutôt chaud, mais sans que cela soit étouffant. Je monte dans le bus avec mes coéquipiers de Courir… Ensemble et c’est parti pour plusieurs heures de route afin de rejoindre le bivouac de départ.
Vendredi 1er Avril : Ouarzazate- Merzouga
Dans le bus, on nous distribue une bouteille d’eau et un « lunch paquet », plein de bonnes choses (mini saucissons, crêpes chocolat, cacahuêtes, compote, etc..), je fais une 2ème entorse à mon autonomie alimentaire (la 1ère c’ était d’avoir avalé le plateau repas de l’avion) en terminant le paquet jusqu’ à la dernière miette. Pour la digestion on nous distribue le Road Book ! Moment symbolique ! Le Road Book qui, selon les participants et souvent leurs nombres de participations, se transforme en Sainte Relique avec place prioritaire sur la cheminée ou alors papier d’allumage pour le feu non pas de la dite cheminée, mais de celui du bivouac… Pour l’instant, il nous donne des informations importantes :Le départ est à 2 km de Merzouga (Dar Kaoua) et dès la 1ere étape c’est 13 km à travers l’Erg Chebbi ! La « Longue » fait 82 km !! Et l’arrivée est dans le village de Tazzarine !!! Tout le monde dans le bus est plongé dans le road book, même les 3 Marocains de l’équipe »Rahal » installés devant moi.
On finit par arriver sur une piste ou le bus stoppe, on descend, on récupère ses bagages et on se dirige vers des camions bennes qui vont nous transporter au bivouac. 2 km sur une piste défoncée s’accrochés aux rebords du camion ou aux bagages entassés. On découvre le bivouac « Organisation » avec ses tentes blanches et le nombre impressionnant de 4x4 alignés. Un lieu qui restera à jamais mystérieux car il est totalement interdit aux concurrents de pénétrer dans cette zone sous peine de pénalités ou disqualifications….
A côté le bivouac » Concurrents » en forme de quartier de lune avec ses tentes berbères noires numérotées et avec des zones attribuées par nationalités. Laurent qui était dans le 1er bus est notre éclaireur et chargé de retenir 3 tentes « Bled Runner » côte à côte. En descendant de la benne du camion je reçois un SMS : « tente N°10 ! » Le bivouac est installé à chaque étape de la même façon, ce qui permet aux concurrents de retrouver facilement leur tente de jour comme de nuit (et aussi quelque soit leur degré de lucidité…) à l’arrivée de l’étape, en sachant que la tente occupée au départ le restera durant toute l’épreuve, ceci afin d’éviter pour les arrivées tardives d’errer dans le bivouac à la recherche d’une place….
Arrivé à la tente N°10, dans le quartier Français (nos 3Suisses ont obtenu une dérogation pour loger en zone Française), on retrouve Laurent et chacun commence à s’installer. La couverture au sol fait la longueur de la tente, mais n’est pas très large, on décide de s’installer côte à côte. En tant que plus petit de la tente, je me pose au milieu entre les 2 poteaux du centre. On déballe la valise, on commence la répartition, entre ce qui sera dans le sac et ce qui restera dans la valise. On enfile les tenues « bivouac » pour ceux qui en ont une ou carrément la tenue « course ». Carole qui n’a pas encore mis de protections sur les épaules profite de l’expérience en la matière de Steph pour se faire « strapper » et se protéger ainsi des frottements du sac. Véronique me les a posés la veille tranquillement à la maison. Steph contrôle ça et me recommande de rajouter des bouts sur les tétons, ce que je fais illlico, on n’est jamais trop prudent. 1ère distribution d’eau, 1.5L où l’on étrenne notre carte de poinçonnage. On mange du solide, on sirote les boissons énergétiques d’avant effort, on se détend du voyage, on salue les amis installés en face dans la tente N°11, bref on prend ses quartiers.
Au coucher du soleil, les 3 tentes Bled Runner se retrouvent, non pas pour définir une stratégie de course, mais pour l’apéro ! Chacun a amené de quoi boire et grignoter et c’est ainsi, que ce soit bière, champagne, pastis, rhum, saucissons, cacahuêtes, chocolat, chacun profite de ces plaisirs dont on ne verra pas la couleur pendant 1 semaine. L’ambiance est festive et des coureurs voisins viennent faire un tour, dont le célébrissime Karim Mosta (N° 13) qui en est à sa 23ème participation. La nuit est tombée et une longue file d’attente s’est formée vers la cantine pour le dîner offert par l’organisation pour les concurrents. Avec Laurent, nous décidons de laisser tomber, surtout qu’en coureur expérimenté, il me signale que c’est demain soir qu’il y a les pâtes. Et puis d’abord je suis en autonomie et avec tout ce que j’ai mangé dans la journée (hôtel/avion/bus) et à l’apéro je n’ai pas faim. On s’installe pour la nuit, je gonfle mon matelas, j’ai choisi de prendre un Thermarest Neo Air (quasiment à ma taille : 168 cm), son gros avantage : son épaisseur (6.5 cm), pour un poids de simplement 60g supplémentaire que le modèle autogonflant de la même marque, qui lui ne fait que 2.5 cm d’épaisseur et ne mesure que 119 cm. Je ne m’en servirais que pour la nuit sous la tente car il est fragile. J’ai prévu un tapis de sol pour les besoins en dehors de la tente et durant la journée. Le repos et le sommeil sont primordiaux quitte à alourdir le sac. Notre tente propose un florilège en terme de choix matelas : cela va de Marc qui utilise un tapis de sol de la longueur de son dos à mon choix qui est certes le plus lourd, mais aussi le plus confortable.
Il n’est même pas 20h00 et toute la tente se glisse dans son sac de couchage, 1 Stilnox (somnifère) pour s’endormir avant que les ronfleurs se mettent en action et surtout assurer quelques heures de sommeil. Il y a pas mal d’agitation sur le bivouac, il est vrai que demain c’est la journée de contrôles, pas de course et on ne sera pas réveillé et mis dehors de la tente à 6h00, on peut même envisager une grasse matinée….
Samedi 2 Avril : Dar Kaoua. Bivouac départ
00h15, je suis réveillé ! 4h00 d’efficacité le somnifère… C’est peu ! Le bivouac est calme. Ca tourne dans les duvets autour de moi, Alvaro ronfle. Bon lui, il est repéré, je vais éviter de me mettre à côté de lui dorénavant. Ceci dit j’entends un gars (ou une fille) ronfler dans la tente d’à côté…. Je vais faire la crêpe (pas besoin d’expliquer) jusqu’à 5h00 avec des petites phases de somnolence. Le jour se lève, la tente et le bivouac s’éveillent… Carole me fait remarquer que mon matelas est bruyant, c’est vrai, c’est aussi un des inconvénients de ce modèle, il faut éviter ((pour les voisins) de trop se retourner. Sinon, Alvaro est bien repéré comme LE ronfleur de la tente avec Slye en soutien ! Marc se fait son café et un petit feu, le tout sans sortir de son duvet. Rituel qu’il répétera tous les matins. On sort des duvets, on s’habille car il fait frais. Chacun se prépare son petit déjeuner, avec des produits « solides » (non lyophilisés) : Gatosport, Viennoiseries, etc… Il faut en profiter avant de démarrer le régime « lyo » !
Petite toilette, c’est l’occasion de tester les mini lingettes. On prépare nos sacs avant de passer aux contrôles techniques et administratifs. Chacun annonce le poids de son sac, pour ceux qui dépassent les 8 kgs, comme Sylvain, c’est la chasse au superflu, à la « bouffe » en trop, et faire des choix toujours Cornélien. Je suis à environ 7.5 kg, j’ai déjà tellement fait et refait mon sac, passé des heures de jours comme de nuits à lister mon alimentation, que j’essaye de rester sourd à ce « débat ». Plus question de changer maintenant.
10h30, je me dirige avec Laurent vers les tentes du contrôle, il n’y a pas trop de queue encore, nous avons la chance d’avoir des numéros de dossards dans les premiers (201,231). Tout le monde est équipe des pieds à la tête. Vérification du passeport, je laisse ma valise, la remise de 2 dossards (un ventral et un sur le sac dans le dos), du transpondeur (la puce pour le chronométrage et le classement), de la fusée de détresse et des pastilles de sels. Je ressens un peu de stress au passage vers les « docs », des fois que mon certificat médical ou mon électrocardiogramme ne leur conviennent pas. 2/3 questions pour la forme. Tout est OK ! Je ressors de la tente des contrôles, je longe les valises alignées qui vont partir à Ouarzazate, ça y’est maintenant je dois « vivre » jusqu’ à l’arrivée Samedi avec ce que j’ai dans mon sac….Retour à la tente, maintenant il va falloir patienter jusqu’ au départ de la course, demain… J’en profite pour tester l’innovation de l’année sur le MDS : les toilettes ! Cette année, nous inaugurons un nouveau système de toilettes calquées sur celles qu’utilise l’armée Norvégienne. Il s’agit d’un tabouret avec un trou au milieu sur lequel vous fixez un sac plastique individuel (remis par l’organisation) dans lequel vous faites vos besoins divers et variés. Une fois terminé, vous décrochez le sac et le mettez dans une grande poubelle ramassée régulièrement. 3 cabines côtes à côtes avec une bâche permettent d’avoir une intimité visuelle (à défaut de sonore…) et évitent ainsi d’aller à 500 m pour s’isoler. L’hygiène est parfaite, la position assise donne à la fois du repos et une aisance pour satisfaire à ses besoins naturels, bref c’est que du bonheur ! J’ai plusieurs fois vu des concurrents y rester beaucoup plus que nécessaire pour se reposer (profiter d’être assis sur un siège et non pas par terre) tout en bavardant avec leurs voisins.
Sieste, boire, manger, se déplacer sous la tente pour rester à l’ombre, cette journée d »acclimations » s’égrène doucement. On discute de tentes à tentes,
on lit le road book, on mémorise l’étape du lendemain, on regarde la queue qui s’allonge aux contrôles pour ceux sont le numéro de dossard est au-delà des 600 et qui patientent sous le soleil. Je fais une photo d’équipe pour les « Papillons de Charcot » .Jogging International vient me proposer de faire un compte rendu quotidien, j’accepte en leur expliquant que le plus dur sera de rester dans un cadre de 10 lignes. Une photographe fait une photo où je fais mine d’écrire, le regard au loin, cherchant l’inspiration vers les dunes….
Les 3 tentes Bled Runner sont passées aux contrôle, chacun est prêt à en découdre, une certaine impatience s’installe, si la sono qui diffuse de la musique sur le bivouac annonce que la 1ère étape démarre dans 10 minutes, je pense que tout le monde sera sur la ligne de départ, le sac sur le dos, la bave aux lèvres….
Fatiha Malicki (Maroc N°27), vient rendre visite à Guy, celui-ci nous demande si l’on peut lui donner de la nourriture, car elle n’a pas les moyens d’acheter les lyophilisés ou autres barres énergétiques. Tout ceux ayant des surplus se mobilisent et donnent l’exemple de la solidarité toujours présente sur le MDS.
La sono monte d’un cran, c’est l’heure du 1er briefing de Patrick Bauer. Juché sur le toit d’un 4x4, au centre du bivouac concurrent, ce dernier qui n’est pas le frère de Jack qui lui fait son marathon en 24h00 chrono est accompagné de sa traductrice (anglais). Ils nous présentent ce 26ème Marathon des Sables. C’est un des moments forts et traditionnels des »Sables » Les 849 concurrents admis au départ (il n’y a quasiment aucun recalé) se sont rassemblés et écoutent attentivement les recommandations et directives inhérentes à cette épreuve particulière. En résumé : boire, prendre les pastilles de sels, boire. Nous avons droit à une démonstration des toilettes (très explicite) et de l’utilisation de la fusée de détresse (essai qui manque d’un rien l’hélico qui traînait par là) ensuite nous découvrons les vainqueurs 2010 : Mohamad Ahansal (Maroc N°1) et Monica Aguilera (Espagne N°505) en tenue complète, prêts à partir ! Après un hommage au peuple et aux concurrents Japonais présents malgré la catastrophe, tout le monde rejoint sa tente, gonflé à bloc ! La tente N°10 au complet décide de profiter du repas offert par l’organisation (spaghetti bolo !) Mon plan autosuffisance à du plomb dans l’aile… Bah, on aura bien le temps de manger des lyophilisés. On savoure ce dernier « vrai repas », le morceau de pain (un régal, c’est ce qui va me manquer le plus), une bière (ça aussi on va en rêver), un petit thé Sultan (le principal sponsor du MDS) et tout le monde au lit. Il est 20h00, le bivouac concurrent commence sa nuit alors que celui de l’organisation démarre sa soirée… Demain la course commence !
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Dernière édition par Frank le Mar 26 Avr 2011 - 22:58, édité 2 fois
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Re: Exclusivité Bled Runner!!!!!! En avant première le récit du : Grain de Folie du dossard 201. Partie 3: Le Prologue!
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