CR NYC marathon édition 2010

Merci à toutes et à tous pour vos messages,
Pour vous faire vivre une partie de l'ambiance j'ai rajouter au CR + les photos prise pendant la course sur mon site
Foued

Good job Foued !

Fuck ton lumbago...
Trop envie d'y participer à cette course, un jour, un jour.

garde le tempo, Foued !

Bravo Foued! Cela doit être un grand moment de courir dans cette ville avec cette ambiance. Pour moi aussi un rêve que j'espère réaliser.

Frank

magnifique foued bravo bravo ela

Yes you can !

Franchement, ça donne envie. Je me suis toujorus demandé ce que pouvait pousser autant de gens à faire un long voyage cher pour courir (que) 42 bornes avec 45.000 personnes ... mais là j'ai compris ! Et l'ambiance doit être géniale !

Bon merci, encore un rêve de plus, comme si j'en manquais ...

M

Salut à toutes et à tous voici mon compte-rendu, enjoy it!!!
Foued

NEW YORK CITY MARATHON 2010

Marathon de New York dimanche 7 novembre 2010, il fait 2° avec vent froid et temps sec à 7h00 pour un maximum de 8° vers les13h00. Foued Berahou, Dossard 34-783

Réveil à 5h00
Départ à 5h45, de l’hôtel Park Central situé à Manhattan, en direction de Staten Island pour à peu près 1h00 de car. Commel ’accès aux véhicules sur lîle est bloqué à partir de 7h00, tous les véhicules doivent être passés avant. 45 350 concurrents étaient au départ de cette édition, 44 829 ontfranchi la ligne d’arrivée après avoir couvert les 42,195 Km (26,2 miles) qui traversent les 5quartiers : Saten Island, Brooklyn, Queens, Bronx, Manhattan.

Staten Island
Nous sommes chanceux, à la pluie de la veilles succède le beau temps, même s’il fait froid (2°) et sec , il pleuvra le lendemain de la course !!! Nous sommes accueillis par la police à cheval et les bénévoles de l’organisation qui canalisent les coureurs vers l’air d’attente.
Un panneau lumineux dynamique, en plusieurs langues, nous indique la direction à prendre suivant la couleur de nos dossards. Nous passons devant une petite maison superbement décorée à l’occasion de la fête d’Halloween.
Je m’installe dans l’attente du départ qui aura lieu dans 2h40 pour la première vague, 3h10 pour la seconde et 3h40 pour la troisième. La température sur Staten Island est de 3 à 4° au moment du départ avec un vent glacial.

Verrazano-Narrows bridge.
Coup de canon, le départ de la première vague est donné, j’ai le dossard 34-783 ce qui veut dire, avant le tiret indication du numéro de corral après celui du coureur, l’impression est de couleur rouge. Je me présente dans le « corral » N° 34 pour contrôle du dossard avant le départ de la 2 ème vague couleur rouge. Il y a 3 couleurs par vague :vert, bleu , rouge.
Sinatra nous berce en attendant le départ…c’est parti pour notre vague, nous entamons le mythique pont Verrazano, la première construction que voyait les migrants en provenance de l’Europe après une traversée de l’atlantique vers la terre promise. Ce pont majestueux nous mène sur Brooklyn après quand même deux miles (3,2 km) de montée et descente, en plein vent suspendu au-dessus de la baie de New-York.

La course est commencée et les concurrents commencent à enlever les couches supplémentaires qui les tenaient à l’abri du froid depuis des heures. Je photographie le personnage de Jim la Jungle un concurrent allemand, avec comme slogan sur sont-shirt « Il y a un Tigre en chacun de nous »
En contre bas du pont un bateau génère un jet d’eau en notre honneur! Bientôt la sortie du Pont….

Brooklyn
Nous serons sur la terre ferme jusqu’au 13 ème mile, les spectateurs sont là dés la sortie du pont qui leur est interdit pour un soutien sans faille sur tout le long du parcours. Quelque chose de bizarre se passe…ah oui c’est tout d’un coup le silence…nous traversons le quartier juif orthodoxe de Brooklyn il y a très peu de monde..les gens nous observent en silence…étonnant ce contraste ! C’est reparti me revoilà porté par le tourbillon des supporters pendant cette longue ligne droite constituées de quelques kilomètres de faux plats montants.
J’arrive sur le pont Pulaski qui nous transfère sur le Queens, soient 13,1 miles de couverts depuis Staten Island, je suis au semi-marathon.
Un concurrent portant un déguisement de Rhinocéros pour l’association « Save the Rhinos » comme sur le MDS, je suis au début du pont Pulaski.

Brooklyn, le pont Pulaski

Sur le pont il y a table et banc pour un pic-nic éventuel avec une vue magnifique en direction de l’East River

Queens.
Petit passage dans le Queens à peu près 3 miles et j’entame le Queensboro bridge, je devrais dire l’interminable Queensboro bridge qui enjambe Roosevelt Island pour nous amener à…..l’île de ….Manhattan, le train passe au-dessus de nous en klaxonnant pour nous encourager ! il faut l’entendre pour le croire !!! tout le monde est impliqué dans cette aventure du NYC marathon. Nous sommes au premier étage de Queensboro bridge
La vue sur l’île de Manhattan est superbe. Je m’arrête pour regarder et je trouve une concurrente pour me prendre en photo, tout va bien….il reste une quinzaine de kilomètres, descente et boucle vers la première avenue.


Bronx
À la sortie du pont une clameur comme jamais j’ai entendu me soulève et me pousse à accélérer tellement il y a d’énergie positive dans l’air. Après une descente et un passage sous le pont, je suis dans l’axe pour remonter pendant 4 miles une partie de la première avenue jusqu’au pont« Willis avenue Bridge » qui nous fait accéder au quartier du Bronx.
Passage rapide de 1 mile sur du plat avec une petite ambiance et nous voilà sur Madison avenue bridge pour la dernière ligne droite dans Manhattan.

Manhattan
Il reste 5,2 miles dont la première moitié s’effectue sur la 5 ème avenue le long de Central Park avec des percussions dans les environs de Marcus Garvey Park.

C’est bientôt l’arrivée ….je maintiens mon allure rapide des officiels me crient de ralentir « attention il reste encore 1mile !!! » des coureurs français : « t’es au sprint !!l’arrivée ce n’est pas tout de suite !! ». J’ai le sourire, cela fait plusieurs heures que je me ménage, et pour cause il y a encore peu je ne pouvais même pas marcher normalement, bloqué par un terrible lumbago,…bla blabla…alors sur les 2 derniers miles je n’ai plus regardé le cardio et j’ai développé ma foulée sans me retenir…petite baisse d’allure pendant quelques mètres à 300 m de l’arrivée avant le grand final. Sur ce tracé, ce qui est sur, c’est qu’il faut batailler jusqu’au bout c’est un parcours globalement bien vallonné, comme disent des copains coureurs il faut compter Best Marathon + 15 ‘ en moyenne ça donne le niveau de la difficulté ….et voilà je viens de passer la ligne, I did dit !!!