Salut à toutes et à tous lisez le CR complet de Darbaroud pour l'étape marathon.
Foued
Etape 5 : Oued El Jdaid – Erg Znaigui :
42,2 KM
08h45 ce matin, Comme une cérémonie établie depuis la nuit des temps les 926 coureurs encore en course prennent le départ. Peu avant, pour marcher la petite centaine de mètres qui menaient du bivouac en fin de démontage à l’arche de départ, les pas de certains sont lourds, traînants et souvent comme au ralenti.
Ils prennent le départ avec le sourire malgré les blessures.
Il est étonnant de constater que tous ceux qui sont blessés, à la démarche handicapée, seraient sans doute en arrêt maladie dans leurs pays respectifs et ici, sur le Sultan Marathon des Sables, se préparent tout simplement à courir ou marcher durant 42,2Km.
Le train d’enfer est donné durant quelques centaines de mètres par l’étonnant coureur marocain Mohamed Farag (D 436 –MAR) de l’équipe Terres d’Aventure, cuisinier au Maroc pour leur filiale « Maroc sur mesure », et qui réalise une superbe performance globale en étant hier 39ème au classement général. Lui qui a travaillé par le passé pour des prestataires locaux du Sultan Marathon des Sables, ne gâche ainsi pas son plaisir de s’offrir quelques minutes de notoriété, les bras en l’air, devant les caméras du monde entier.
Deux kilomètres plus loin, dans la gorge qui donne accès à l’oued Djaid au milieu de palmiers et d’acacias, ce sont déjà Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) et Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) qui ont repris les commandes de la course, alors que le peloton s’étale déjà sur près de trois quarts d’heure entre les premiers jusqu’à la caravane du chamelier qui ferme le marche.
Les plus lents sont fatalistes, ils ont connu pire lors de la dernière étape.
Les derniers sont souriants, ils savent que cette journée va sûrement être longue et que beaucoup arriveront en fin de journée vu leur vitesse de progression, mais qu’importe. Après ce
qu’ils ont vécu les deux derniers jours lors de l’étape longue, rien nepeut leur sembler pire.
Après la traversée de l’oued Outanouel, le CP 1 au Km 13,2 donne sur une vallée sablonneuse puis sur la traversée de l’Oued Ziz, avec en son bord Est, un terrain accidenté et notamment une grosse crevasse balisée par l’organisation avec une sortie avec un « coup de cul » comme disent les coureurs, qui les obligent à grimper quelques mètres quasi verticaux par de grosse marches très hautes. Dans ce passage, après presque 20 km de course plutôt rapide, les coureurs grimacent de la contraction des cuisses sur sollicitées pourcette
grimpette, et pour laquelle, parfois, ils doivent se servir de leur main pour arriver en haut, au milieu d’un bosquet de tamaris très verts qui tranchent sur le blanc quasi immaculé du lac asséché sur lequel ils enchaînent leur parcours.
L’itinéraire est toujours plutôt roulant, par rapport aux journées les plus difficiles de cette édition jusqu’au CP 2 ( Km 23,9) puis au CP 3 (Km 36) avec un nouveau franchissement d’oued sec, de passages vallonnés et de plateaux légèrement caillouteux.
Il ne reste alors que 6,2 km de zones de dunettes plantées de tamaris, qu’il faut soit traverser soit longer, pour arriver, enfin, au sixième bivouac du Sultan Marathon des Sables.
Nouvelle victoire d’étape pour Mohamad Ahansal.
Beaucoup plus de concurrents courent aujourd’hui que lors des étapes précédentes et, pour les premiers, à longues foulées efficaces. A ce jeu du rythme d’enfer, c’est à nouveau Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) qui s’impose en 03h 10’ 34’’ devant Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) qui décroche en deuxième moitié de parcours pour signer 03h 19’ 30’’ puis Abdelaziz Aît Abdelouahed (D 9 –MAR) qui atteint sa première place d’honneur sur une étape en 03h 29’ 46’’.
Mais pour les marcheurs, par choix ou parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, la journée est longue et l’arrivée au bivouac, dans la belle lumière, leur permet de découvrir l’Erg Znaigui, qui sert de décor au campement du Sultan Marathon des Sables.
L’Opéra de Paris sublime le Sultan Marathon des Sables.
Un cadre grandiose pour le concert qui sera donné ce soir par une cantatrice accompagné de 12 musiciens de l’Opéra de Paris. Un moment magique qui permettra à chacun
d’oublier les souffrances passées pour ne garder que l’essence de cette épopée saharienne. Mais ce trésor au cœur n’aura vraiment toute sa valeur qu’avec la dernière étape et son lot de dunes à la fois envoûtantes de beauté et si terribles qui ont inspirées le nom de baptême du Sultan Marathon des Sables il y a vingt-cinq ans.
Foued
Etape 5 : Oued El Jdaid – Erg Znaigui :
42,2 KM
08h45 ce matin, Comme une cérémonie établie depuis la nuit des temps les 926 coureurs encore en course prennent le départ. Peu avant, pour marcher la petite centaine de mètres qui menaient du bivouac en fin de démontage à l’arche de départ, les pas de certains sont lourds, traînants et souvent comme au ralenti.
Ils prennent le départ avec le sourire malgré les blessures.
Il est étonnant de constater que tous ceux qui sont blessés, à la démarche handicapée, seraient sans doute en arrêt maladie dans leurs pays respectifs et ici, sur le Sultan Marathon des Sables, se préparent tout simplement à courir ou marcher durant 42,2Km.
Le train d’enfer est donné durant quelques centaines de mètres par l’étonnant coureur marocain Mohamed Farag (D 436 –MAR) de l’équipe Terres d’Aventure, cuisinier au Maroc pour leur filiale « Maroc sur mesure », et qui réalise une superbe performance globale en étant hier 39ème au classement général. Lui qui a travaillé par le passé pour des prestataires locaux du Sultan Marathon des Sables, ne gâche ainsi pas son plaisir de s’offrir quelques minutes de notoriété, les bras en l’air, devant les caméras du monde entier.
Deux kilomètres plus loin, dans la gorge qui donne accès à l’oued Djaid au milieu de palmiers et d’acacias, ce sont déjà Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) et Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) qui ont repris les commandes de la course, alors que le peloton s’étale déjà sur près de trois quarts d’heure entre les premiers jusqu’à la caravane du chamelier qui ferme le marche.
Les plus lents sont fatalistes, ils ont connu pire lors de la dernière étape.
Les derniers sont souriants, ils savent que cette journée va sûrement être longue et que beaucoup arriveront en fin de journée vu leur vitesse de progression, mais qu’importe. Après ce
qu’ils ont vécu les deux derniers jours lors de l’étape longue, rien nepeut leur sembler pire.
Après la traversée de l’oued Outanouel, le CP 1 au Km 13,2 donne sur une vallée sablonneuse puis sur la traversée de l’Oued Ziz, avec en son bord Est, un terrain accidenté et notamment une grosse crevasse balisée par l’organisation avec une sortie avec un « coup de cul » comme disent les coureurs, qui les obligent à grimper quelques mètres quasi verticaux par de grosse marches très hautes. Dans ce passage, après presque 20 km de course plutôt rapide, les coureurs grimacent de la contraction des cuisses sur sollicitées pourcette
grimpette, et pour laquelle, parfois, ils doivent se servir de leur main pour arriver en haut, au milieu d’un bosquet de tamaris très verts qui tranchent sur le blanc quasi immaculé du lac asséché sur lequel ils enchaînent leur parcours.
L’itinéraire est toujours plutôt roulant, par rapport aux journées les plus difficiles de cette édition jusqu’au CP 2 ( Km 23,9) puis au CP 3 (Km 36) avec un nouveau franchissement d’oued sec, de passages vallonnés et de plateaux légèrement caillouteux.
Il ne reste alors que 6,2 km de zones de dunettes plantées de tamaris, qu’il faut soit traverser soit longer, pour arriver, enfin, au sixième bivouac du Sultan Marathon des Sables.
Nouvelle victoire d’étape pour Mohamad Ahansal.
Beaucoup plus de concurrents courent aujourd’hui que lors des étapes précédentes et, pour les premiers, à longues foulées efficaces. A ce jeu du rythme d’enfer, c’est à nouveau Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) qui s’impose en 03h 10’ 34’’ devant Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) qui décroche en deuxième moitié de parcours pour signer 03h 19’ 30’’ puis Abdelaziz Aît Abdelouahed (D 9 –MAR) qui atteint sa première place d’honneur sur une étape en 03h 29’ 46’’.
Mais pour les marcheurs, par choix ou parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, la journée est longue et l’arrivée au bivouac, dans la belle lumière, leur permet de découvrir l’Erg Znaigui, qui sert de décor au campement du Sultan Marathon des Sables.
L’Opéra de Paris sublime le Sultan Marathon des Sables.
Un cadre grandiose pour le concert qui sera donné ce soir par une cantatrice accompagné de 12 musiciens de l’Opéra de Paris. Un moment magique qui permettra à chacun
d’oublier les souffrances passées pour ne garder que l’essence de cette épopée saharienne. Mais ce trésor au cœur n’aura vraiment toute sa valeur qu’avec la dernière étape et son lot de dunes à la fois envoûtantes de beauté et si terribles qui ont inspirées le nom de baptême du Sultan Marathon des Sables il y a vingt-cinq ans.