Salut à toutes et à tous les nouvelles du soir.....
Tu l'as dit Christine, à part Bruno qui a abandonné , nous avons une pensée émue pour lui, tout le monde est rentré au bercail.
Les allures se sont réglées et demain ce sera la grosse étape de 82 Km.
Le CR de Darbaroud, ci-dessous...le tableau des arrivées à la suite.
Foued
L’étape du jour est réputée roulante. Enfin, c’est ce quiressort de l’analyse du road-book pour la plupart des coureurs du 25ème Sultan Marathon des Sables. Certains, en se rendant sur la ligne de départ se lancent même à plaisanter : « Après les dénivelés d’hier, même avec 5 km de plus aujourd’hui, peut-être allons nous pouvoir dérouler un peu… » Une ambiance bonne enfant qui s’affirme encore alors que les concurrents s’alignent pour former, selon la tradition, le numéro de l’épreuve pour un cliché commémoratif pris d’hélicoptère. Dans la poussière, une longue procession émaillée de drapeaux.
Ainsi cette année, le patchwork multicolore formé par les 986 compétiteurs encore en course qui lèvent les bras vers le ciel donne à la course une atmosphère de kermesse.
A huit heures trente, chacun s’élance à son rythme à travers les 9, 6 km de plaine qui les séparent du col permettant de franchir le Jebel Rich Chquiref.
La course prend vite des allures d’immense procession, formant une file interminable, comme une sorte de croisade à la destination improbable, impression renforcée par les nombreux drapeaux flottants au vent qui émaillent la procession.
Juste après le groupe des premiers, partis comme toujours à un train d’enfer, les foulées par milliers soulèvent une poussière blanche dans laquelle baignent intégralement les concurrents.
Certains, les optimistes du matin en particulier, à force de ne pas voir arriver la passe tout au bout de ce qui semble une immensité, se rendent compte, avec la chaleur qui monte, que cette étape ne sera sans doute pas si facile que cela.
La tenante du titre, Touda Didi (D3-MAR), abandonne.
Le CP 1 (km 12, est déjà rejoint dans la douleur par de nombreux coureurs. Dont Touda Didi (D3-MAR), vainqueur l’an passé en catégorie féminine qui peine déjà à suivre la foulée de sa concurrente directe, en tête au classement général ; l’espagnole Monica Viladomiu Aguilera (D 1020-ESP) sur laquelle elle a déjà, à ce point, plus de 10 mn de retard. Déshydratée, les médecins la prennent en charge et malheureusement, l’icône marocaine du Sultan Marathon des Sables abandonne. Sans doute n’a-t-elle pas récupérée des efforts énormes qu’elle a dû fournir hier pour tenter de contenir, sans succès, la pression de sa rivale espagnole.
Devant, l’américain Michael Wardian (D 698-USA) tente de suivre dès le début de la journée le rythme imposé par les deux jordaniens Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) et Mohammad Alswaiti (D 390- JOR) alors que Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) semble attendre en embuscade dans un groupe de poursuivants constitués du reste des 10 meilleurs compétiteurs masculins.
Il n’y aura pas aujourd’hui de difficultés majeures en termes techniques, mais par contre, une accumulation de lignes droites interminables avec une chaleur infernale surtout passée douze heures et l’évaporation du voile nuageux qui tempérait les ardeurs du soleil, qui rappelle qui est le seul maître dans cette région.
Coup de chaleur pour Michael Wardian (D 698-USA)
C’est Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) qui s’impose encore aujourd’hui, devant Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) et Jorge Aubeso Martinez (D 989-ESP) étonnant de performance en cette journée alors que l’américain Michael Wardian (D 698-USA) perd aujourd’hui 46’ 29’’ sur le leader, victime de sa fougue à coller à la tête de course.
Les meilleurs arrivent au bivouac à la mi journée, avec des visages parfois très marqués par l’effort, alors derrière, loin derrière parfois, cette étape prend des allures de véritable calvaire.
Au kilomètre 22,6, sur le lac asséché Ma’der El Kerbir, la chaleur arrive à la fois du ciel, mais aussi d’en dessous, de la réverbération sur le sol d’une blancheur immaculée. Les coureurs cherchent l’air, avec l’impression plus que désagréable de courir dans un véritable four. Et ce n’est pas la forêt clairsemée de calotropis (petits arbres sub-sahariens) qui apporte
la moindre once d’ombre.
L’ensemble du parcours du jour est ainsi un véritable bras de fer avec sa propre volonté pour chacun des marathoniens des sables, et seule la vue du Marabout Sidi Ali Bou Moussa, moins de deux kilomètres avant l’arrivée est un signe d’une prochaine libération.
En Sahara, Allah aime le soleil.
En cette fin de journée, marquée par de nombreux abandons, (une trentaine recensés provisoirement en début d’après midi) ceux qui sont rentrés au bivouac tentent au plus vite de récupérer. Pas de questions sur les lèvres sur la difficulté à prévoir de la prochaine étape, tous savent que c’est la « longue » de 82,2 km.
Les coureurs ne peuvent qu’espérer qu’il ne fera pas aussi chaud durant les deux jours qu’ils ont pour parcourir la distance, mais ils ont compris qu’ici la seule maxime qui vaille pour ce genre de prières, c’est «
Inc’h Allah » : « Si Dieu le veut ». Et visiblement, Dieu, en Sahara, aime le Soleil…
Tu l'as dit Christine, à part Bruno qui a abandonné , nous avons une pensée émue pour lui, tout le monde est rentré au bercail.
Les allures se sont réglées et demain ce sera la grosse étape de 82 Km.
Le CR de Darbaroud, ci-dessous...le tableau des arrivées à la suite.
Foued
L’étape du jour est réputée roulante. Enfin, c’est ce quiressort de l’analyse du road-book pour la plupart des coureurs du 25ème Sultan Marathon des Sables. Certains, en se rendant sur la ligne de départ se lancent même à plaisanter : « Après les dénivelés d’hier, même avec 5 km de plus aujourd’hui, peut-être allons nous pouvoir dérouler un peu… » Une ambiance bonne enfant qui s’affirme encore alors que les concurrents s’alignent pour former, selon la tradition, le numéro de l’épreuve pour un cliché commémoratif pris d’hélicoptère. Dans la poussière, une longue procession émaillée de drapeaux.
Ainsi cette année, le patchwork multicolore formé par les 986 compétiteurs encore en course qui lèvent les bras vers le ciel donne à la course une atmosphère de kermesse.
A huit heures trente, chacun s’élance à son rythme à travers les 9, 6 km de plaine qui les séparent du col permettant de franchir le Jebel Rich Chquiref.
La course prend vite des allures d’immense procession, formant une file interminable, comme une sorte de croisade à la destination improbable, impression renforcée par les nombreux drapeaux flottants au vent qui émaillent la procession.
Juste après le groupe des premiers, partis comme toujours à un train d’enfer, les foulées par milliers soulèvent une poussière blanche dans laquelle baignent intégralement les concurrents.
Certains, les optimistes du matin en particulier, à force de ne pas voir arriver la passe tout au bout de ce qui semble une immensité, se rendent compte, avec la chaleur qui monte, que cette étape ne sera sans doute pas si facile que cela.
La tenante du titre, Touda Didi (D3-MAR), abandonne.
Le CP 1 (km 12, est déjà rejoint dans la douleur par de nombreux coureurs. Dont Touda Didi (D3-MAR), vainqueur l’an passé en catégorie féminine qui peine déjà à suivre la foulée de sa concurrente directe, en tête au classement général ; l’espagnole Monica Viladomiu Aguilera (D 1020-ESP) sur laquelle elle a déjà, à ce point, plus de 10 mn de retard. Déshydratée, les médecins la prennent en charge et malheureusement, l’icône marocaine du Sultan Marathon des Sables abandonne. Sans doute n’a-t-elle pas récupérée des efforts énormes qu’elle a dû fournir hier pour tenter de contenir, sans succès, la pression de sa rivale espagnole.
Devant, l’américain Michael Wardian (D 698-USA) tente de suivre dès le début de la journée le rythme imposé par les deux jordaniens Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) et Mohammad Alswaiti (D 390- JOR) alors que Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) semble attendre en embuscade dans un groupe de poursuivants constitués du reste des 10 meilleurs compétiteurs masculins.
Il n’y aura pas aujourd’hui de difficultés majeures en termes techniques, mais par contre, une accumulation de lignes droites interminables avec une chaleur infernale surtout passée douze heures et l’évaporation du voile nuageux qui tempérait les ardeurs du soleil, qui rappelle qui est le seul maître dans cette région.
Coup de chaleur pour Michael Wardian (D 698-USA)
C’est Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) qui s’impose encore aujourd’hui, devant Salameh Al Aqra (D 391 -JOR) et Jorge Aubeso Martinez (D 989-ESP) étonnant de performance en cette journée alors que l’américain Michael Wardian (D 698-USA) perd aujourd’hui 46’ 29’’ sur le leader, victime de sa fougue à coller à la tête de course.
Les meilleurs arrivent au bivouac à la mi journée, avec des visages parfois très marqués par l’effort, alors derrière, loin derrière parfois, cette étape prend des allures de véritable calvaire.
Au kilomètre 22,6, sur le lac asséché Ma’der El Kerbir, la chaleur arrive à la fois du ciel, mais aussi d’en dessous, de la réverbération sur le sol d’une blancheur immaculée. Les coureurs cherchent l’air, avec l’impression plus que désagréable de courir dans un véritable four. Et ce n’est pas la forêt clairsemée de calotropis (petits arbres sub-sahariens) qui apporte
la moindre once d’ombre.
L’ensemble du parcours du jour est ainsi un véritable bras de fer avec sa propre volonté pour chacun des marathoniens des sables, et seule la vue du Marabout Sidi Ali Bou Moussa, moins de deux kilomètres avant l’arrivée est un signe d’une prochaine libération.
En Sahara, Allah aime le soleil.
En cette fin de journée, marquée par de nombreux abandons, (une trentaine recensés provisoirement en début d’après midi) ceux qui sont rentrés au bivouac tentent au plus vite de récupérer. Pas de questions sur les lèvres sur la difficulté à prévoir de la prochaine étape, tous savent que c’est la « longue » de 82,2 km.
Les coureurs ne peuvent qu’espérer qu’il ne fera pas aussi chaud durant les deux jours qu’ils ont pour parcourir la distance, mais ils ont compris qu’ici la seule maxime qui vaille pour ce genre de prières, c’est «
Inc’h Allah » : « Si Dieu le veut ». Et visiblement, Dieu, en Sahara, aime le Soleil…
Prénom | Nom | D | Team | Temps | Rang |
Guy | Giaoui | 351 | Ultra Runners | 7h 20’ 50 | 536 |
Stephane | Lesoin | 45 | Ultra Runners | 7h 48’ 00 | 626 |
Christophe | Petitdidier | 387 | Ultra Runners | 5h 12’ 16 | 117 |
Philippe | Jacques | 378 | Ultra Runners | 7h 47’ 52 | 624 |
Didier | Canesson | 161 | Ultra Runners | 5h 12’ 16 | 118 |
Guillaume | Tessler | 33 | Ultra Runners | 5h 02’ 45 | 93 |
Laurent | Raymond | 131 | Ultra Runners | 7h 48’ 03 | 627 |
Elzbieta | Szmigielska Morieux | 192 | Ultra Runners | 6h 26’ 11 | 342 |
Bruno | Marechal | 70 | Ultra Runners | Abandon | Abandon |
Fabien | Neufinck | 233 | Ultra Runners | 5h 53’ 55 | 232 |
Alain | Quevenard | 186 | Ultra Runners | 8h 43’ 57 | 773 |
Agnès | Quevenard | 187 | Ultra Runners | 7h 20’ 55 | 538 |
Isabelle | Mialocq | 348 | Adishatz | 8h 44’ 49 | 775 |
Pierre | Mialocq | 347 | Adishatz | 4h 53’ 40 | 72 |
Patrick | Lafon | 350 | Adishatz | 6h 11’ 02 | 287 |
Jean-Charles | Domec | 346 | Adishatz | 7h 51’ 46 | 645 |
Jean-Luc | Darteyre | 349 | Adishatz | 6h 02’ 44 | 254 |
Thierry | Cassegrain | 366 | Papillon | 7h 28’ 41 | 556 |
Willy | Berthome | 364 | Papillon | 5h 08’ 38 | 110 |
Cyril | Prenez | 367 | Papillon | 5h 21’ 08 | 132 |
Bruno | Panza | 365 | Papillon | 4h 54’ 24 | 77 |