Pastilles de sel

oui c est bon sauf que je n ai pas la veille les conditions du lendemain.
seulement le matin a 9h et ca peut changer a 12h.

Guy

Ok j'ai tout lu et donc je vais suivre ton conseil Guy:

1-Je sale mes lyos à l'avance en comptant tout le sel présent dans ma bouffe et ma boisson du jour (dont le V) pour atteindre 10g/ Jour!
2-Je vais te voir tous les soirs pour prendre le taux d'humidité et la température du lendemain et savoir si mes sachets de sel du Mac Do (désolé ma fille ne va pas au Quick ) seront à utiliser!
3-Je boycotte les pastilles de sel de l'organisation!

J'ai bien tout compris?

Frank

guy a écrit:Et crois moi Michel seul le souci de renseigner et d eviter les problemes m anime et non pas la polemique.

Guy, no soucis, j'essaie également de m'informer et surtout de comprendre à quoi peut servir telle ou telle habitude qu'on prend parfois en tant que coureur, d'où mes questions...

L'idée n'est pas de remettre en cause ce que tu avances, mais juste d'essayer de capter le "pourquoi" du bouzin...

guy a écrit:J espere qu il en est de meme pour toi et nous courerons encore ensemble comme nous l avons fait a l origole ou au T G V .

Ben si ça ne peut pas attendre Cham cet été, tu pourrais venir faire un tour ou deux avec nous à Feucherolles en mai prochain... même juste quelques heures par exemple , histoire de tater de la hamster party !

Sinon, pour complèter le sujet, je recopie ci dessous un passage de l'article de David Popesco

Pour info, david est médecin anesthésiste-réanimateur chirurgical, médecin du sport, entraineur course à pieds hors stade...
Donc on peut estimer que son avis est quand même relativement éclairé sur le sujet...

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Quand l’eau et le sodium s’y mettent : déshydratation, hyperhydratation, deux ennemis du coureur.
Le sodium est l’un des principaux ions rentrant dans la constitution des liquides de l’organisme. Il est intimement lié à l’eau, qui représente 60% du poids du corps chez l’adulte.

La déshydratation, c’est-à-dire la perte d’eau, accompagnée d’une perte plus ou moins importante de sodium, peut énormément influencer les performances du coureur, et ce dès une diminution de 1% du poids du corps (moins de 1 litre). A partir de 5% de perte de poids, il y a un retentissement sur la santé, celui-ci pouvant devenir majeur au-delà de 10% (déshydratation sévère).

Si la déshydratation peut avoir des conséquences néfastes, l’hyperhydratation présente également un retentissement sur la physiologie normale du corps humain.

Mais comment l’eau et le sodium interagissent entre eux ? Faut-il manger du sel en course ?

Un peu de physiologie :
L’eau de l’organisme est répartie en 3 secteurs : plasmatique, interstitiel et intracellulaire.

Le plasma, c’est le sang dont on a retiré les cellules (globules blancs, globules rouges, plaquettes essentiellement). Il est constitué d’eau, de protéines, de substances neutres (glucose par exemple) et d’ions (sodium Na+, Calcium Ca++, potassium K+, chlore Cl-, et bien d’autres encore).
Pour comprendre les mécanismes pathologiques, on va définir l’osmolarité : c’est, en simplifiant, la concentration des composés minéraux (comme le sodium) ou organiques (glucose par exemple) dans un liquide. Cette concentration génère une pression : la pression osmotique. Il faut savoir que l’eau va des compartiments hypo-osmotiques vers les compartiments hyper-osmotiques, pour essayer d’équilibrer les pressions des différents compartiments.

En temps normal, l’osmolarité du plasma est égale à l’osmolarité dans les cellules du corps humain. Elle est environ de 290 mOsm par litre de plasma..
Notre alimentation quotidienne nous apporte entre 8 et 15 grammes de chlorure de sodium (NaCl, l’un des sels du sodium, notre sel de table) chaque jour. C’est largement suffisant. Saler les aliments, qui le sont déjà par l’industrie agro-alimentaire, est inutile et augmente le risque de maladies comme l’hypertension artérielle. L’excédent de sodium est éliminé par le rein, notamment grâce à des mécanismes hormonaux.

Au cours de l’effort, l’eau quitte le secteur vasculaire (les artères et les veines) :
pour se concentrer autour des muscles afin de diluer les déchets ;
du fait de l’augmentation de pression artérielle, comme si les vaisseaux réagissaient comme des tuyaux d’arrosage multi-perforés ;
du fait de la sudation qui peut aller de 0,3 à 3 litres par heure, selon l’intensité de l’effort et la température. La concentration en sodium dans la sueur est 2 à 4 fois plus faible que dans le plasma. On perd surtout de l’eau, et la sueur est hypo-osmotique.
Le rein réagit en retenant eau et sodium : on n’urine plus, ou bien très foncé (concentré, car moins d’eau).

L’hyponatrémie :
Boire au cours de l’exercice est indispensable pour compenser les pertes en eau. Mais il faut savoir que la soif est un signe tardif, et qu’elle apparait alors que ce sont les cellules qui se déshydratent. Le plasma et les autres liquides extracellulaires ont déjà perdu beaucoup d’eau.
Il faut donc s’hydrater de manière préventive, et plus que ne le veut la soif.
Mais ne boire que de l’eau pure, même de l’eau minérale, en grande quantité (4 à 5 litres dans un temps bref et/ou de manière excessive) et sans apport de sodium est dangereuse : l’eau est hypotonique (hypo-osmotique), et sa concentration en sodium est basse. Elle va rapidement passer du tube digestif dans les vaisseaux, rendre le plasma hypo-osmotique et secondairement diffuser vers le milieu intracellulaire. On a affaire à une hyperhydratation. Les cellules, notamment nerveuses vont gonfler, souffrir, voire éclater. C’est l’œdème cérébral, avec confusion, torpeur, nausées, vomissements. Cela peut aller jusqu’au coma, voire la mort.

L’apport de sel (pastilles de NaCl, chlorure de sodium) :
On serait alors aisément tentés de manger quelques pastilles de sel en buvant de l’eau. Mais quelle quantité ? Si on en prend trop, le contenu du tube digestif devient hypertonique (hyper-osmotique), et va attirer l’eau du plasma, puis des autres tissus, aggravant la déshydratation de l’effort. Le résultat : crampes digestives, diarrhées, hypotension…

Que faire alors :
Compenser les pertes d’eau et de sodium, c’est certain. Le tube digestif n’accepte d’absorber guère plus que 0,5 à 0,8 litre par heure d’effort. Cette absorption est optimale quand la boisson est isotonique (iso-osmotique) ou très légèrement hypotonique (on peut également jouer sur la concentration de glucose, et la diminuer si la température extérieure augmente).
La plupart des boissons d’effort vendues dans le commerce contiennent, une fois reconstituées, 0,5 à 1,5 grammes de sodium par litre, ce qui est largement suffisant.

Il faut boire régulièrement 100 à 150 mL toutes les 10 à 15 minutes au cours de l’effort.

Sur une épreuve longue, l’apport alimentaire proposé aux ravitaillements permet à la fois de compenser et les besoin en glucose et ceux en sodium. Il ne faut également pas se gêner pour boire à chaque ravitaillement un bon verre d’eau gazeuse, riche en sodium

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Désolé si c'est un peu long mais j'ai trouvé ses explications intéressantes

Effectivement michel il y a des risques de surdoser comme tout dans la vie.

Aussi j emporte un hygrometre et un thermometre pour savoir exactement la situation qui ne nous est devoilée que le soir.

10g de sel ne presentent aucun risque pour une personne en bonne santé et c est pour cela que l on doit passer un examen medical serieux et non pas amener un certificat de complaisance.


Au dessus et c est pour cela que j emmene une saliere ,il faut n en prendre qu en cas d humidité+chaleur importante.

si les 50° sont frequents aux sables en avril et tout le monde le sait sur ce forum ,l humidité si elle arrive certains jours (et maintenant le staff y fait face en donnant des pastilles de sel sans le mode d emploi et de l eau ) a persisté plusieurs jours et a été fatale en 2006 et uniquement en 2006 .

Cela pourrait arriver de nouveau et c est pour cela que je mets tout le monde en garde car s il y a eu 150 abandons ,il y a eu 150 perfusions et 2 comas cette année là(j y etais ainsi que Fred)

Prendre du sel ,insouciants sans savoir combien est donc dangereux et j ai toujours pris soin d indiquer qu il y en a partout et qu il faut lire toutes les etiquettes.JE N AI JAMAIS DIT NON PLUS QU ON PEUT Y ALLER GAIEMENT .Descend plus bas sur cette page et tu verras ce que je preconise.

Ceci etant ,je reponds a ta question:Le sel est un danger quand tout va bien,un allié quand ca tourne mal;

Des exemples car je ne vais pas faire un cours sur le sel,il y a des livres pour ca(dietetique du coureur de fond par Riché est le meilleur)que j ai potassé avant de me permettre de donner des conseils car ma seule qualité de medecin ne suffit pas dans cette discipline que peu de medecins maitrisent.

_En cas d hypertension cela peut etre dangereux mais le medecin a pris la tension et les hyper tendus qui viennent aux sables savent tout sur le sel.

_le vrai danger reside dans l' oedeme cerebral (les cellules du cerveau trop salées attirent l' eau et explosent) Cela peut arriver quand on sale inconsiderement sans raison' (en principe au dela de 20 g).

Et crois moi Michel seul le souci de renseigner et d eviter les problemes m anime et non pas la polemique.

J espere qu il en est de meme pour toi et nous courerons encore ensemble comme nous l avons fait a l origole ou au T G V .

Guy,

ce qui serait quand même intéressant, c'est que tu nous éclaires aussi sur les risques que représente (ou sur les désagrément que ca peut générer).

Si, comme tu l'indique, ça peut être utile dans des conditions extremes (les 50° ne sont pas fréquents en mars là bas) il peut aussi y avoir quelques effets indésiréables ou à surveiller, non ? (si il n'y a aucune contre indication, alors effectivement on peut y aller généreusement... )

Michel,désolé de contrer tes contre-conseils.

S 'il est vrai que 19 fois sur 20 ,on se fout completement du sel et tu as du avoir la chance de ne rencontrer le sable et la chaleur ,dans de bonnes conditions.

En cas d humidité importante ,il releve de la plus haute importance:150 abandons en 2006 pour 20% d' humidité avec 50° de temperature(la zone dite "mortelle").

Mes amis qui ont abandonné ou subi des perfusions etaient tout sauf des amateurs : ils manquaient d eau ou de sel.Et ce n 'est pas la longueur de l etape qui a compté:50 abandons à chacune des etapes courtes et 0 sur la longue.

Je repete donc mes conseils pour ceux qui veulent les ecouter:

Saler a l 'avance vos aliments avec 10g par jour de sel en comptant tout ,meme les lyos et la boisson de course qui en contient toujours et le V qui contient 4g.

Emmener des sachets de sel d'1g qu' on trouve au Quick pour les jours humides et eviter les cp de sels qui brulent l' estomac sauf si on les mache et si on les avale avec beaucoup d eau.

Voila ,mais sur place ,on verra en fonction des conditions climatiques.
S il fait 30°,le sel a moins d' importance,voire pas.

Vous prenez pas trop la tete avec les pastilles non plus... 1 pastille par heure, toutes les 2h toutes les 3h...

Perso, la seule chose que je fais, c'est juste de saler un peu plus mes plats lyo sur les ravitos... (un sachet de sel type cantine en plus dans le plat.)

En dehors de ça je n'ajoute rien de plus, ni à la boisson, ni en prise directe (d'ailleurs guy devrait nous expliquer les risques que représente l'ingestion directe de pastille de sel... avec une absorbtion "massive" en une seule prise...)

Rappelez vous qu'en dehors de l'étape longue, les autres journées ne dépassent pas 40km... donc pendant la course, vous devriez pouvoir faire sans les pastilles...

l humidité normale est de 10 à 15% maxi.Depuis l hecatombe de 2006, quand on vous donne du sel aux C P ou une bouteille d eau en plus c est que l humidité est forte.
+simple ,vous pouvez vous rendre a la station meteo dans la tente 1 ou le guy de service vous donnera l humidité et les conseils pour la journée qu il n a pas suivi lui meme l an passé.
Nous avons tous les matins l hygrometrie.

Merci Phil!

J'ai une p'tite question:
OK 1g pour la conso entre 2 CP en humidité "normale" (qui amène son appareil de mesure de l'humidité? ), mais en pastille que nous donne l'organisation ça donne quoi????

Frank
J-26

tiens j'ai retrouvé ce post qu'était mal classé, ça peut intéressé des sableux. Phil'

si tu prends du malte ou des produits du commerce,il faut tenir compte du sel déjà incorporé
nos dosages sont valables pour le sucre du commerce'saccharose)
a un de ces 4

oki, merci
@+

Salut Tiblam,
Les dosages sont pour un litre à 1,25 l soit à peu près la conso entre 2 CP sur le MDS .

merci Foued,
mais 1g toutes les heures ?

Salut Tiblam ,
Sur le MDS mes dosages sont de: ( 30 gr de sucre + 1 gr de sel) pour une humidité de 15 à 20%. Si le degré d'humidité est supérieur boire plus mais ne pas rajouter de sel. En cas de soucis passagés prendre 2 gr puis retour au dosage habituel.
Foued

Hello tout le monde,
je ne savais pas trop où poster ce topic, je l'ai donc mis ici.
Je me demandais quel dosage il fallait prendre pour des courses longues ( > 15h ).
Au mds, je me souviens qu'ils nous l'avaient donné, mais ne m'en souviens plus.
Je pensais 1 pastille par heure ?
ou 2 par heure ?
Merci de votre aide.