Bien vu Fred..effectivement ils se sont mis par groupe force, Jean_charles le dernier de l'équipe adishatz est arrivé après plus de 5h d'effort.
Foued
Extrait du CR de Darbaroud...
A neuf heures dix, enfin, les coureurs s’élancent dans un grand hurlement libérateur. Le départ est très roulant, un grand plateau un peu caillouteux sur lequel les leaders prennent vite leurs distances.
Une tête de course très disputée avec des coureurs d’élite de toutes nationalités.
Dans le groupe de tête qui se forme quasi immédiatement se retrouvent en effet évidemment tous les favoris. Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) le vainqueur de l’an passé,, mais aussi une volée de coureurs d’exception de toutes nationalités : les jordaniens Al Aqra Salameh (D 391 -JOR) et Alswaiti Mohammad (D 390- JOR), les espagnols Aubeso Martinez Jorge (D 989-ESP) et Gomaz Camacho Julio (D 994-ESP), l’anglais Cracknell James (D 812-GBR), l’américain Michael Wardian (D 698-USA) ou encore l’italien Trincheri Lorenzo (D 583-ITA), sans oublier les toujours dangereux marocains El Akad Aziz (D 2-MAR) et Aït Amar Mustapha (D 4-MAR).
On devine que la lutte va être rude entre ceux là pour prendre la tête du classement général et peut-être faire le trou qui permettra de gérer plus facilement la pression.
Derrière l’ambiance est différente, ceux qui découvrent fontsouvent le choix de découvrir petit à petit les difficultés du profil de l’étape et du climat pour ne pas « exploser » inutilement dès le premier jour. Et puis il y a aussi ceux qui cherchent à s’économiser à tout prix, marchant dès que cela monte ou dans le sable mou, qui se présente parfois, même dans les
zones rocailleuses des djebels un peu comme des rivières qui descendrait des pentes surchauffées.
L’accueil des enfants de Mekta Sfa
Peu avant le CP 1, les enfants du village de Mekta Sfa ont dressé un portique avec des feuilles de palmiers pour les concurrents qu’ils acclament au passage et juste ensuite, c’est avec surprise que ces derniers découvrent que des cailloux plats ont été posés dans l’eau de l’oued Rheris pour éviter qu’ils ne se mouillent les pieds.
Les paysages s’enchaînent sur fond de vallées à pentes douces à dominante de pierres noires, avec au fond des étendues couvertes de grosses touffes d’herbes sur des monticules de terre séchée et d’arbres secs de petites tailles.
Le temps est légèrement voilé et pas trop chaud ce matin, ce qui donne une impression de confort aux compétiteurs
Le CP 1, dans un champ de toutes petites dunes, est l’occasion de souffler après 13,4 km de course. Mais la difficulté du jour est une courte montée très escarpée vers le kilomètre 19, qui coupe les jambes et ankylosent plus d’une paire de cuisses. La descente du relief permet d’accéder à un grand champ de dunettes au début duquel se trouve le CP 2, au kilomètre 22,2.
Ahansal Mohamad prend un petit avantage sur ses poursuivants.
Il ne reste « plus » qu’un peu moins de 7 kilomètres à parcourir pour parvenir au nouveau bivouac pour certains avec des cris de joie sous la banderole d’arrivée. Au final c’est Mohamad Ahansal qui s’impose sur cette étape en 02h11’08’’ reléguant l’américan Wardian Mickaêl à plus de 8 minutes (02h19’39’’) et le jordanien Al Aqra en troisième place avec un temps de 02h20’17’’ Chez les filles c’est l’espagnole Monica Viladomiu Aguilera (D 1020-ESP) qui prend la tête du classement avec un temps de 03h01’11’’ suivie de la hollandaise Linshooten Jolanda (D 90-NDL) en 03h03’59 ‘’et enfin en troisième place la marocaine ayant remporté la dernière édition, Didi Touda (D3-MAR) qui est juste derrière avec 03h04’03’’.
Les coureurs, qui ont réussi pour la plupart à bien passercette étape ne se réjouissent pas pour autant. Ils ont tous constaté que la température est montée en flèche en milieu de journée, il faisait 33° à 12H00, et ils savent que cette journée restait relativement facile, si l’on se place évidemment du point de vue d’un marathonien des sables, tant du point de vue de la distance que de la difficulté technique.
Première soirée sous le signe de l’autonomie alimentaire.
Sur le bivouac, personne donc ne fanfaronne, chacun retrouve sa tente, pressé de raconter sa vision de cette journée pleine de découvertes du sud marocain et de panoramas parfois magiques du haut des plateaux. C’est l’heure également de discussions interminables sur les évolutions de stratégies de course qui sont généralement interrompues par des envies de siestes quand la chaleur, dans l’après-midi, devient trop lourde.
Ce soir, les gamelles posées sur les feux de bivouac devant chaque tente vont rivaliser de fumets des premiers repas lyophilisés de la semaine. Le Sultan Marathon des Sables prend ses marques. L’aventure ne fait que commencer.
Foued
Extrait du CR de Darbaroud...
A neuf heures dix, enfin, les coureurs s’élancent dans un grand hurlement libérateur. Le départ est très roulant, un grand plateau un peu caillouteux sur lequel les leaders prennent vite leurs distances.
Une tête de course très disputée avec des coureurs d’élite de toutes nationalités.
Dans le groupe de tête qui se forme quasi immédiatement se retrouvent en effet évidemment tous les favoris. Mohamad Ahansal (D 1 - MAR) le vainqueur de l’an passé,, mais aussi une volée de coureurs d’exception de toutes nationalités : les jordaniens Al Aqra Salameh (D 391 -JOR) et Alswaiti Mohammad (D 390- JOR), les espagnols Aubeso Martinez Jorge (D 989-ESP) et Gomaz Camacho Julio (D 994-ESP), l’anglais Cracknell James (D 812-GBR), l’américain Michael Wardian (D 698-USA) ou encore l’italien Trincheri Lorenzo (D 583-ITA), sans oublier les toujours dangereux marocains El Akad Aziz (D 2-MAR) et Aït Amar Mustapha (D 4-MAR).
On devine que la lutte va être rude entre ceux là pour prendre la tête du classement général et peut-être faire le trou qui permettra de gérer plus facilement la pression.
Derrière l’ambiance est différente, ceux qui découvrent fontsouvent le choix de découvrir petit à petit les difficultés du profil de l’étape et du climat pour ne pas « exploser » inutilement dès le premier jour. Et puis il y a aussi ceux qui cherchent à s’économiser à tout prix, marchant dès que cela monte ou dans le sable mou, qui se présente parfois, même dans les
zones rocailleuses des djebels un peu comme des rivières qui descendrait des pentes surchauffées.
L’accueil des enfants de Mekta Sfa
Peu avant le CP 1, les enfants du village de Mekta Sfa ont dressé un portique avec des feuilles de palmiers pour les concurrents qu’ils acclament au passage et juste ensuite, c’est avec surprise que ces derniers découvrent que des cailloux plats ont été posés dans l’eau de l’oued Rheris pour éviter qu’ils ne se mouillent les pieds.
Les paysages s’enchaînent sur fond de vallées à pentes douces à dominante de pierres noires, avec au fond des étendues couvertes de grosses touffes d’herbes sur des monticules de terre séchée et d’arbres secs de petites tailles.
Le temps est légèrement voilé et pas trop chaud ce matin, ce qui donne une impression de confort aux compétiteurs
Le CP 1, dans un champ de toutes petites dunes, est l’occasion de souffler après 13,4 km de course. Mais la difficulté du jour est une courte montée très escarpée vers le kilomètre 19, qui coupe les jambes et ankylosent plus d’une paire de cuisses. La descente du relief permet d’accéder à un grand champ de dunettes au début duquel se trouve le CP 2, au kilomètre 22,2.
Ahansal Mohamad prend un petit avantage sur ses poursuivants.
Il ne reste « plus » qu’un peu moins de 7 kilomètres à parcourir pour parvenir au nouveau bivouac pour certains avec des cris de joie sous la banderole d’arrivée. Au final c’est Mohamad Ahansal qui s’impose sur cette étape en 02h11’08’’ reléguant l’américan Wardian Mickaêl à plus de 8 minutes (02h19’39’’) et le jordanien Al Aqra en troisième place avec un temps de 02h20’17’’ Chez les filles c’est l’espagnole Monica Viladomiu Aguilera (D 1020-ESP) qui prend la tête du classement avec un temps de 03h01’11’’ suivie de la hollandaise Linshooten Jolanda (D 90-NDL) en 03h03’59 ‘’et enfin en troisième place la marocaine ayant remporté la dernière édition, Didi Touda (D3-MAR) qui est juste derrière avec 03h04’03’’.
Les coureurs, qui ont réussi pour la plupart à bien passercette étape ne se réjouissent pas pour autant. Ils ont tous constaté que la température est montée en flèche en milieu de journée, il faisait 33° à 12H00, et ils savent que cette journée restait relativement facile, si l’on se place évidemment du point de vue d’un marathonien des sables, tant du point de vue de la distance que de la difficulté technique.
Première soirée sous le signe de l’autonomie alimentaire.
Sur le bivouac, personne donc ne fanfaronne, chacun retrouve sa tente, pressé de raconter sa vision de cette journée pleine de découvertes du sud marocain et de panoramas parfois magiques du haut des plateaux. C’est l’heure également de discussions interminables sur les évolutions de stratégies de course qui sont généralement interrompues par des envies de siestes quand la chaleur, dans l’après-midi, devient trop lourde.
Ce soir, les gamelles posées sur les feux de bivouac devant chaque tente vont rivaliser de fumets des premiers repas lyophilisés de la semaine. Le Sultan Marathon des Sables prend ses marques. L’aventure ne fait que commencer.